samedi 5 février 2011

Un peu d'histoire pour commencer

La publicité est l'ensemble des moyens de communication destinés à faire connaître un bien, un produit ou un service, et d'inciter le public à l'acquérir, par un moyen de communication de masse (radios, télévision, affiches …). Son premier but consiste à faire passer un message au spectateur dans le but de le faire réagir.
On trouve, dès l'Antiquité, des publicités sous forme de fresques vantant les mérites d'un homme politique ou des annonces de combats de gladiateurs. Au Moyen Âge, comme la plupart des gens étaient illettrés, la publicité orale est apparue (par des « crieurs »). Avec l'apparition de l'imprimerie au XVe siècle, la page imprimée devient accessible au grand public. On constate l'apparition des tractes et des affiches tapissent dès lors les murs des villes. En 1660, La London Gazette publie dans sa revue une publicité pour du dentifrice. Il s'agit vraisemblablement de la première publicité imprimée dans un périodique. L’affiche était couramment utilisée en période de guerre puisqu’elle était une arme très efficace de propagande. Au XIXe siècle, lors de la Révolution industrielle, les progrès techniques vont permettre à la publicité de communiquer à travers plusieurs médias : vers 1920, on voit s'étendre les logos de marques aux emballages puis en 1922 apparaît la radio, les premiers spots publicitaires seront eux diffusés dès 1928. Dans les années 1930, la publicité américaine, plus technique, entre en scène s'opposant à la publicité française plus artistique. La publicité est fortement concurrencée entre les pays. En 1960 ce sont les débuts de la publicité à la télévision, et en 1968 toutes les marques sont autorisées à la publicité télévisuelle, sauf la lingerie, ou encore les carburants « dans le respect des intérêts fondamentaux de l'économie nationale ».

Ci-dessous, une publicité de Coca-Cola datant des années 1890.


mardi 1 février 2011

Introduction

Nowadays, french teenagers spend about two hours in front of the television, two hours on the computer everyday and one teenager out of two frequently read magazines. They see about forty ads, that's to say twenty to firty minutes of adverts a day. Then, adverts are very present in their daily life, even if they don't realize it.
Among those advertisements, some are more realistic, more shoking or more moving than the others. We can also note that ads often stage women contrary to the men. It's probably because of the fact there are more produtcs adressed to the women, even products for cooking which could be adressed to the men. Therefore, women are frequently represented in adverts by showing their differents facets : the cooker woman, the venal woman, the radiant woman, the dominated woman, the maternal woman, the foolish woman. This image is true or not according to the countries. Of course, we have all different opinions about this subject.






(Nous avons réalisé un sondage auprès des élèves de notre lycée afin de connaître leur avis sur le sujet. L'échantillon est donc constitué d'adolescents de 15 à 19 ans, avec autant de filles que de garçons, leur opinion étant ensuite intégré dans chaque article.)

samedi 29 janvier 2011

La femme cuisinière


Dans la première publicité, nous pouvons voir une femme en train de porter son enfant dans ses bras. Elle la fait ensuite manger des pâtes, chantant par la même occasion. On peut sentir une atmosphère de fille avec la musique mais aussi avec le fond rose ; sans oublier qu'aucun homme n'est présent dans la cuisine.

A première vue, on peut penser qu'il est normal de voir une mère prenant soin de son enfant mais au second regard, on sent un côté machiste dans cette publicité vu qu'il n'y a aucun homme pour s'occuper aussi de la petite fille, comme si c'était seulement le travail de la mère.






Dans la seconde publicité se trouvent deux adolescents venant chez leur grand-mère. Après un rapide salut, celle-ci commence à chanter tout en dansant pour dire à ses petits-enfants ce qu'ils vont manger.

Comme dans la première publicité, il semble normal de voir une grand-mère cuisiner pour ses petits-enfants sauf que le grand-père n'est pas du tout présent, ce qui peut aussi montrer un côté un peu machiste de cette campagne.






Dans la dernière publicité, on peut voir deux hommes en train d'essayer de cuisiner du risotto. A ce moment-là, une femme arrive, chantant et poussant les deux hommes du fait, qu'elle, elle sache comment préparer ce plat. On peut ensuite la voir préparer le repas, souriante. A la fin, quand elle a fini de cuisiner, on peut voir les deux hommes ligotés, réalisant qu'elle est une bonne cuisinière.

Dans cette publicité, on a donc une image de la femme qui cuisine, qui sait faire n'importe quels plats et qui est fière d'être dans sa cuisine, comme si elle était parfaitement à sa place.




Dans cette campagne publicitaire de Panzani, différentes image de la femme cuisinière sont montrées : la mère qui cuisine pour ses enfants, la grand-mère pour ses petits-enfants ou encore la parfaite cuisinière. Dans tous les cas, il n'y a aucun homme pour l'aider : ou ils sont incompétents ou ils sont juste absents.

Selon nous, cette image est un peu fausse dans le sens où de moins en moins de femmes cuisinent pour laisser place aux plats surgelés parce qu'elles ne savent pas cuisiner ou juste parce qu'elles ne veulent plus le faire. Bien sûr, il ne faut pas mentir sur le fait que se sont les femmes qui s'occupent de cela dans la plupart des familles. Cependant, on peut noter qu'il y a plus de grands chefs cuisiniers hommes que femmes. D'après nous, on devrait donc tant montrer les femmes que les hommes dans les publicités pour ce genre de cuisine où la valeur de la famille est montrée.

Quant aux avis des autres, ils sont plutôt partagés : 53% la trouvent réaliste et 47% pensent donc le contraire, les filles comme les garçons. Dans tous les cas, ces publicités dérangent plus pour leur musique que parce qu'on n'y voit seulement des femmes cuisiner.

La femme maternelle




Il s’agit de la publicité Blédina, qui met en avant le rythme et les petits soucis d’une maman, quand les enfants ne sont pas les bébés modèles d’autres publicités. En effet contrairement à certaines publicités où les bébés sont parfaits, sages et ne pleurent jamais, Blédina reflète l'image juste du bébé réel, c'est à dire le bébé qui fait des bêtises (on voit par exemple qu'une petite fille utilise sans autorisation le rouge à lèvre de sa mère), qui pleure parce qu'il ne veut pas dormir, qui éclabousse partout dans le bain...
Mais le bébé n'est pas seul : il est toujours aux cotés de sa mère. Celle-ci est représentée de manière très juste, comme les mamans dans la vie de tous les jours : très maternelle, très proche du bébé. On voit qu'elle est omniprésente auprès du bébé : elle le console lorsqu'il pleure, elle lui donne le bain, elle joue avec lui, le nourrit et le câline. Finalement elle fait tout pour son bébé. Le slogan confirme bien cette idée puisqu'il s'agit de "Blédina, du coté des mamans" qui montre que celle-ci est en permanence liée au bébé et qu'elle sait y faire. Nous remarquons aussi qu'aucune image du père n'est montrée dans cette publicité parce que seule la mère peut comprendre des moments de telle complicité avec son bébé (particulièrement du fait que c'est elle qui a mis au monde l'enfant, donc en quelque sorte c'est elle la plus proche, celle qui l'a eu en elle avant n'importe qui d'autre).
La musique qui accompagne cette publicité est le titre “Baby Love“, interprétée par Diana Ross, bien adaptée pour cette vidéo puisque la mère qui aime son enfant et qui s'en occupe admirablement est mise en avant.
Pour conclure, nous pensons que cette publicité représente une image juste de la mère proche de son bébé qui l'accompagne dans toutes ses activités. De plus pour une fois, l'homme n'est pas mis en avant contrairement à la majorité des publicités quelques fois fausses puisque la femme est au même niveau que l'homme et en fait autant que lui au quotidien.
Quant à l'avis des personnes interrogées, une grande majorité la trouve réaliste vu que 80% des filles et 73% des garçons trouvent que les femmes qui y sont montrées représentent une grande part des femmes. L'avis est aussi partagé par les deux sexes sur le fait qu'elle montre le quotidien des mères et que c'est pub a un côté attendrissant.

La femme vénale



Voici une publicité provenant de la marque Natan, un joaillier, crée en 2002. Elle est composée de deux partie : la première montre les jambes croisées d’une femme devant la main d’un homme qui tient une boîte fermée qui contient sûrement une bague. Dans la deuxième partie, nous pouvons voir la femme qui a décroisée ses jambes qui sont maintenant écartées et l’homme qui a ouvert la boîte contenant la bague. Il y a aussi une sorte de slogan : « the first remote control ever invented » (la première télécommande jamais inventée). Cette publicité peut être interprétée sous deux angles : premièrement la femme vénale et prête à « coucher » pour un bijoux ou deuxièmement la femme doit « coucher » à partir du moment où l’homme veut s’engager avec elle. Dans tous les cas, cette publicité montre une mauvaise image de la femme. Peut-être que cela représente une partie des femmes mais pour la majorité, c’est vraiment insultant. Sans oublier le slogan qui donne l’impression qu’il est facile de contrôler une femme : on donne une bague, elle ouvre ses jambes comme si c’était la chose la plus simple et normale qu’il soit.

C’est vraiment malheureux de voir que cette femme est perçue comme une dame qui veut juste des bijoux, de l’argent, et qu’elle est prête a faire n’importe quoi pour l’avoir, même si elle doit être regardée comme une prostitué qui vend son corps pour de l’argent.

Selon nous, cette publicité est très dégradante parce que beaucoup de gens s’imaginent que les femmes sont avares mais c’est la cas seulement pour une minime partie d’entre elles. Il y a aussi des hommes qui sont ainsi et nous n’en faisons pas de la publicité dégradante pour autant.

Pour conclure, cette publicité met en avant la femme vénale qui ne représente pas justement les femmes. Par ailleurs, une grosse partie des hommes interrogés trouvent cette publicité amusante. Alors que les femmes la trouvent dégradante. Finalement, 27% des filles et 53% des garçons trouvent cette publicité réaliste.

mercredi 19 janvier 2011

La femme épanouie



Cette publicité nous présente une jeune femme dans un monde bien particulier : celui où tout est rose (elle porte une robe rose), surnaturel, un peu comme dans un rêve.
En effet, elle a tout ce qu'une femme désire c'est-à-dire un petit ami, éventuellement un chien, de l'argent (elle essaye une robe certainement d'un grand couturier dans un magasin chic, on peut supposer à un moment qu'elle se trouve dans une luxueuse maison et elle se met du parfum Dior), elle mange des pâtisseries...
La femme semble heureuse (sans soucis) : elle sourit tout au long de l'extrait et est extrêmement coquette et féminine du fait qu'elle se parfume, elle porte deux robes dans des scènes différentes, elle a de posé sur une table un magasine féminin, à la fin elle sent des roses et ne serait-ce que par le nom du parfum : "MISS dior" donc destiné à la femme uniquement.
Celle-ci est par ailleurs d'humeur taquine et charmeuse, on a l'impression qu'elle joue avec le spectateur lorsqu'elle cherche la caméra ou qu'elle renvoie de manière régulière des coups d'œil au spectateur.
De plus, il ressort de cette publicité un sentiment de légèreté : la femme porte une petite robe chasuble, elle a les cheveux au vent, elle ne marche pas vraiment mais sautille plutôt comme une fillette, on la voit à plusieurs reprises sur une bicyclette, elle se balance sur une balançoire où la légèreté est accentuée par sa robe volante, elle se laisse tomber sur le lit et pour finir elle s'envole des ballons à la main.
En conclusion, elle renvoie l'image de la femme libre, qui fait ce qu'il lui plait, quand ça lui plait et où ça lui plait et à la fois la femme coquette, féminine, qui prend soin d'elle. En fait nous pouvons dire que cette publicité est plutôt un modèle, un fantasme pour beaucoup de femmes plutôt qu'une réalité.

dimanche 9 janvier 2011

La femme dominée




Dans cette publicité de la marque Dolce & Gabbana, on peut voir une femme allongée sur le sol. Plusieurs hommes se trouvent autour d'elle dont un au-dessus. Ce dernier l'immobilise en tenant ses mains sur le sol. La jeune femme ne semble pas être effrayée, elle semble vide comme si elle n'avait aucune âme, comme si c'était un robot sans sentiments ou comme si c'était normal d'être dominé.
Dans cette situation, la femme est dominée, ce qui est renforcé par le fait qu'ils la regardent de manière hautaine. Nous pouvons interpréter cette scène comme un viol collectif. On peut également imaginer que l'homme sur la droite sans tee shirt l'a déjà violée et que maintenant, c'est le tour des hommes à côté.
On peut aussi imaginer que cette publicité a un autre point de vue : en général, les femmes sont l'objet du désir. Mais si nous pensons cela, cela pourrait signifier aussi que les femmes qui portent ce type d'habits, ne les portent pas seulement pour elles-mêmes.
Dans cette publicité, nous avons l'impression que si un homme porte du Dolce & Gabbana, il peut se comporter n'importe comment avec n'importe quelle fille et elle acceptera sans rien dire.
Selon nous, ceci n'est pas réel : il s'agit juste d'un fantasme, un cliché : l'homme musclé et la femme avec un physique parfait. Pour conclure, cette publicité ne représente donc pas la vraie image de la femme.
Nous pouvons noter que beaucoup de personnes trouvent cette publicité irréaliste. C'est à dire qu'elle ne représente pas la femme de tous les jours, cette opinion étant partagée autant par des filles que des garçons. On note alors que seulement 7% des garçons pensent que cela représente une importante part des femmes, étant donné qu'ils voient la femme comme soumise.

lundi 20 décembre 2010

La femme nicodème




Sixt International est une entreprise allemande de location de voitures. La publicité est apparue pour la première fois le 24 avril 2009 sur Le Post. Tout de suite les gens furent indignés, dénonçant une publicité sexiste. En effet, on peut y voir une femme sourire avec, en arrière plan, une voiture au dessus de l’eau, tenant en équilibre d'un côté sur le béton et de l'autre contre un bateau. On suppose donc rapidement que l’accident a été causé par la femme au premier plan. Nous pouvons aussi lire en caractères gras : « Oui, nous louons aussi aux femmes. », une phrase qui peut tout d'abord faire rire mais qui fait surtout polémique par son côté choquant. En bas de l’affiche, est aussi écrit en petits caractères : « Bien sûr, Sixt loue aussi aux femmes, voire de préférence aux femmes, en effet, elles ont statistiquement 3,5 fois moins d’accidents graves que les hommes », une façon de le dire sans le dire vu la taille des lettres.
Il est déplorable qu'une marque fasse un cliché machiste sur la femme au volant qui, comme le dit si bien la publicité, a moins d’accident que les hommes. Malheureusement Sixt ne cesse de faire d’autres publicité de ce genre : toujours de la même manière, on y voit des femmes dans des situations telles qu'une voiture rentrée dans une bouche de métro, une voiture mal garée, une voiture étant au fond d’une piscine, une voiture rentrée dans un poteau ou encore une pub adressée aux femmes qui ne savent distinguer leur gauche de leur droite : on voit alors un volant avec deux post-it, l'un montrant la droite et l'autre la gauche.
Dans cette publicité, une image de la femme nicodème est mise en avant. Bien qu'elle peut être attribuée à certaines femmes, on ne peut voir le sexe féminin en général ainsi.
Par rapport aux personnes interrogées, une plus grande partie de l'échantillon pense qu'elle est irréaliste. Cependant, le cliché de la femme maladroite au volant persiste puisque tout de même 53% des garçons trouvent que la femme est représentée de manière juste et représente alors beaucoup de femmes de la vie de tous les jours. On note quand même que la publicité amuse tant les filles que les gars, malgré que certaines la trouve un peu exagérée.

mercredi 15 décembre 2010

La femme en Angleterre




Cette publicité met en scène une jeune femme blonde montée sur un escabeau afin de montrer sa poitrine à une caméra de vidéo surveillance après avoir relevé son t-shirt. Sur le côté, un slogan apparaît : « Smart may have the brains, but stupid has the balls. Be stupid. » (les intelligents ont l'esprit mais les stupides ont les couilles. Sois stupide).
L'image de la femme est atteinte sur plusieurs points. Premièrement, le cliché de la femme blonde est utilisé pour représenter le côté « cruche » du sexe féminin. Ensuite, on peut clairement lire dans le slogan qu'elle est traitée de « stupide », bien que cela soit le but de la publicité. Finalement, la femme apparaît comme provocatrice, « facile », puisqu'elle n'a pas peur de se mettre à nu.
Cette publicité a énormément fait parler d'elle au point d'être interdite en Angleterre et de faire un « buzz » sur internet, tandis que dans les autres pays où la marque diffuse ses publicités, celle-ci a été acceptée. On peut donc voir que les britanniques sont plus restrictifs, moins ouverts dans ce domaine-là. Les pays n'ont donc pas tous la même vision des limites qu'il ne faut pas franchir quant à l'image de la femme.
Cette réclame n'est d'ailleurs pas la seule à avoir choqué puisque les autres de la campagne « be stupid » ont eu le même effet, la marque véhiculant de toute manière des idées sexistes.

lundi 13 décembre 2010

La femme aux Etats-unis




Les Américains, dans leur genre, sont aussi audacieux, et plus particulièrement la marque American Apparel qui est réputée pour diffuser des publicités choquantes.
Sur celle-ci, on peut voir une femme nue portant seulement un collant remonté jusqu'au milieu des cuisses et les jambes écartées, son sexe étant caché par le nom de la marque. Sa position est donc plus que choquante, ce qui ternit l'image de la femme, d'autant plus qu'elle ne semble pas se préoccuper de sa situation, son visage n'ayant aucune expression, comme si elle était prête à tout. La prise de vue ne l'avantage pas puisque la photographie est prise de haut, mettant en avant une femme soumise.
Les Américains qui mettent en avant leurs croyances, leur vie exemplaire, leur supériorité mais aussi une image de la femme parfaite – celle qui est au près de son mari tout en ayant un travail et des enfants – dégradent finalement le sexe féminin d'une manière plus que crue à travers cette publicité mais aussi bien d'autres.

dimanche 12 décembre 2010

La femme en Belgique




Cette publicité, « rent a wife » (louer une femme), n'a pas peur de faire passer la femme pour un objet juste pour vendre des DVD. En effet, avec ce site, à première vue, on semble pouvoir faire venir une femme pour faire toutes les tâches ménagères de la maison comme un robot sans que celle-ci ne conteste. Il est même possible de changer de femme si elle ne nous convient pas, en choisissant son âge, sa race, ses yeux, sa taille et ses cheveux. Au final, tout ça n'est qu'une pure invention pour montrer qu'il est très simple de louer des DVD, tout comme avec ce site, il pourrait être simple de louer une femme. Cette dernière est alors réduite à être comparée à un DVD, donc à un simple divertissement à disposition.
On peut donc voir qu'il n'est pas nécessaire d'aller à l'autre bout du monde pour voir des publicités choquantes. En effet, nos voisins, en diffusant cette réclame, ont une vision bien différentes de beaucoup de français concernant la femme et n'ont pas eu peur de choquer.

samedi 11 décembre 2010

La femme en Allemagne

(N'ayant pu obtenir la vidéo de la publicité, celle-ci est visible sur culturepub : http://www.culturepub.fr/videos/renault-megane-grandtour-baby)

Cette publicité Allemande vient de la célèbre marque de voiture Renault afin de présenter la nouvelle Mégane. Dès la première scène, on y voit un bébé, avec en fond sonore une musique douce et enfantine. Sa mère fait ensuite son apparition en jouant avec lui, en le câlinant puis en lui donnant la biberon et en lui faisant faire son rot. Si on met de côté le message de la publicité et le rot plus que remarquable du bébé, on nous renvoie donc une image très maternelle de cette mère face à son enfant. On remarque aussi que le père n'est pas une seule fois présent durant la publicité ce qui met en avant le cliché de la femme au foyer s'occupant de ses enfants. En Allemagne, une femme ayant des enfants restant dans la plupart des cas à la maison et ne travaillant pas, la publicité reflète donc une image juste de la femme. En effet, pour nos voisins, il est assez mal vu qu'une femme ayant des enfants travaille quand même, laissant alors ses petits dans une crèche ou dans un centre aéré. On peut donc noter que ce cliché de la femme s'occupant énormément de ses enfants est parfois vrai selon les pays, comme c'est le cas en Allemagne.

mercredi 8 décembre 2010

La lutte contre les publicités sexistes

Les publicités sont parfois si choquantes aux yeux de certains que plusieurs associations ont vu le jour dans le but de défendre les femmes contre les publicités sexistes. On peut alors citer La Meute, créée en 2000 par Florence Montreynaud.
Pour agir, l'association est présente sur deux plans : le réel et le virtuel. Du côté du réel, l'association tente de sensibiliser les gens en leur montrant des publicités sexistes dans des lieux publics. Il lui est aussi arrivé de manifester devant des devantures de magasins ayant des affiches dites sexistes. Du côté virtuel, elle a un site avec beaucoup d'informations, notamment le fait qu'il est possible de porter plainte contre une publicité trop machiste.
L'association attribue aussi des prix : celui de la publicité la plus féministe et celle la plus machiste.
On voit donc que la publicité sexiste n'est pas une cause futile et oubliée, vu qu'il existe des gens qui luttent pour que les choses changent.

Ci-dessous, voici un reportage pour montrer l'action de cette association diffusé au journal de France 2.


jeudi 2 décembre 2010

Pour résumer

A travers les avis recueillis ainsi que les publicités dernièrement diffusées, les avis sont divisés plus ou moins de manière égale : une grande partie se tourne vers une réponse négative lorsqu'il s'agit de répondre à la problématique mais on note tout de même des réponses positives.

Concernant les avis négatifs, plusieurs arguments s'en dégagent. Premièrement, beaucoup pensent que les publicités ne montrent que des clichés de la femme et donc ne représentent qu'une minorité féminine. Comme par exemple avec la publicité Sixt qui met en avant la femme maladroite, voir dangereuse au volant alors que, comme ils le précisent, elle a statistiquement moins d'accidents graves que la gente masculine. On voit aussi que l'image de la femme est souvent détériorée voir même montrée de manière vulgaire, comme c'est le cas dans la publicité Natan où la femme est perçue comme une prostituée étant donné qu'il suffit de lui donner de l'argent pour la contrôler. De plus, nous constatons que de nombreuses affiches ou de spots publicitaires sont fais du point de vu des hommes, c'est-à-dire qu'ils mettent en avant leurs fantasmes plutôt que ce qu'ils ont réellement. C'est particulièrement le cas dans la réclame Dolce & Gabbana où le sexe féminin est soumis et ne conteste pas sa position de femme violée. Ensuite, nous remarquons que le rêve est mis en avant et sort complètement du contexte réaliste. La publicité Dior illustre bien cette idée puisque la femme y est épanouie, libre de ses obligations soit un modèle pour beaucoup de femmes.

Quant aux avis positifs, plusieurs arguments ressortent également. Par exemple, bien que beaucoup de clichés sont utilisés, ils représentent toujours certaines femmes malgré qu'elles soient en minorités, les produits ciblant parfois seulement un petite catégorie. On note également que pour les publicités qui mettent en avant le rêve, elles n'ont beau justement n'être qu'une illusion non représentative des femmes, elles restent le désir de beaucoup d'entre elles et charment alors tant l'homme qui s'imagine au travail tandis que sa femme s'occupe de la maison et des enfants, que la femme qui rêve d'une famille parfaite avec tout ce dont elle a besoin, d'où parfois tous ces clichés. Ces publicités-là ont ça de réaliste qu'elles représentent les rêves de beaucoup d'entre nous. Même si elles sont peu nombreuses, les réclames réalistes existent comme le démontre la publicité Blédina où les femmes mères représentent une grande partie de la gente féminine. Pour finir, les publicités qui se moquent des femmes n'atteignent pas forcement ces dernières puisqu'elles s'imaginent souvent qu'elles concernent la voisine et non elles-même. Quant aux publicités pour les produits de la cuisine ou du ménage, on ne peut nier le fait que dans la publicité comme en vrai, ils concernent souvent la femme.

On note aussi que quand on compare des publicités du monde entier, la femme y est souvent représentée de la même manière : soumise, femme au foyer, cuisinière, etc... Ce qui varie, c'est si cela correspond plus ou moins à l'image de la femme dans chacun de ces pays. Tandis que certains ont vraiment ces clichés (on nomme alors la publicité allemande), d'autres montrent l'inverse de ce qu'ils prétendent être (les Etats-Unis).

mardi 30 novembre 2010

Pour conclure

Finally, if we want to answer at the question "Does the advertising reflect a right image of the modern women ?", there is not only a "yes" or only a "no". In fact, it depends of the advert. Some, even if they are only cliches, are right : they show us the reality, although we sometimes wish it would be different. Others are only men's fantasize : they dream about a woman who does everything they want but it's not the case.
To conclude, there is not an only answer : we must consider ads individually.

dimanche 28 novembre 2010

Bibliographie

- CulturePub
- Dailymotion
- Youtube
- Wikipédia
- Blogspot
- Lapubquetuveux
- Lameute
- La télévision

Synthèse personnelle de Manon

Le groupe s'est rapidement formé du fait que nous nous entendions bien toutes les trois. Nous nous sommes immédiatement dirigées vers le thème de la famille avec comme sujet "les modes de vie suivant les générations" mais qui était cependant trop vaste et alors ne nous plaisait plus lorsqu'on là d'avantage ciblé. Nous sommes alors parties vers "pourquoi la femme est-elle plus ou moins soumise selon les pays". Ce sujet était a nouveau pas assez précis et s'éloignait du programme d'SES alors nous avons perdu beaucoup de temps pour aucun aboutissement.
Finalement, au bout de cinq séances nous avons déterminés nôtre sujet définitif soit "la femme dans la publicité" avec comme problématique "la publicité reflète-t-elle une image juste de la femme moderne ?". Nous avons alors cherchés des publicités qui pourraient répondre positivement et négativement à cette problématique. Nos recherches furent pertinentes puisque nous avons rapidement trouvés des publicités aussi bien photos que vidéos. Nous avons mit en place un blog afin de présenter notre TPE avec l'organisation suivante: une publicité suivie d'un commentaire associé. Nous avons effectués de plus un sondage auprès des secondes, premières et terminales du lycée que l'on a par la suite mit en phrases et introduit aux articles. Nos professeurs ont vus un aperçut de nôtre sujet et nous ont donnés des conseils; tels qu'introduire des publicités étrangères pour effectuer une comparaison avec nôtre pays ainsi qu'établir un historique de la publicité; conseils que nous avons suivies. Nous avons cependant été surprise en trouvant dans nos recherches des points contraires a ce qu'on imaginait: par exemple nous pensions que la France dégradait particulièrement la femme dans la publicité alors qu'il s'avère que finalement les autres pays utilise aussi cette méthode, voir l'amplifie. Nous avons rajouté en plus un article concernant une association qui défend la cause des femmes détériorées dans la publicité. Nous avons finis par travailler nôtre oral durant les séances qu'il nous restait. Sans oublier que nous nous sommes régulièrement vue en dehors des séances au lycée pour accélérer le rythme de nos recherches.
Malgré quelques différents au sein du groupe, cette expérience m'a apporté beaucoup de choses. J'ai notamment appris à travailler en groupe, a coopérer, durant de nombreuses séances ainsi que de prendre en compte l'opinion des autres, ce qui je pense sera bénéfique pour plus tard.

mercredi 24 novembre 2010

Synthèse personnelle de Audrey

Notre TPE a mis un certain temps à démarré, nous avions du mal à trouver une problématique mais, le thème, lui, à tout de suite été définit. Après maintes réflexions, après avoir changé plusieurs fois de problématiques étant à chaque fois jugé de "trop vague" ou de "pas assez ciblé" nous avons enfin trouvé. Notre thème de départ était un mélange de la consommation et de la famille, nous voulions parler de l'évolution des générations, de la place de chacun dans la famille selon les pays, sujet n'appartenant pas au programme des SES nous avons dû l'écarté. Nous avons ensuite eu l'idée de faire un TPE concernant la place de la femme dans le monde, nous voulions nous appuyer sur le pays tel que l'Afrique mais, ce sujet fut également écarté pour bifurquer vers une problématique correspondant aux programme des SES "La publicité vulgarise-t-elle l'image de la femme?" Une problématique qui, dès la première lecture parait, à mon sens intéressant. Le sujet, n'est pas seulement intéteressant, il est également identifiable, en effet le "sexisme" envers la femmes qui peux exister à travers des publicités nous touchent d'autant plus puisque nous sommes toutes trois de sexe féminin. Des recherches des publicités entre les années 90 et 2000 se sont effectués, étant dans l'impossibilité de tout choisir nous avons dûs faire un trie, tâche plus ou moins compliqué, car beaucoup de publicités étaient choquantes, dégradantes ou machiste envers la femme. Au final, nous en avons gardé dix que nous avons analysés, commentés, traduit parfois, expliquant le message que la publicité voulait faire passé, dans chacune de ces publicités la femme appartient à un "type", il y a la femme cuisinière, maternelle, vénale, nicodème, dominée, épanouie, les quatre autres publicités montrent l'image de la femme par le biais de la publicité dans différents pays tels que Les États unis, l'Allemagne, l'Angleterre et la Belgique. Il fallait ensuite choisir le support sur lequel serait notre TPE, nous avons très vite été d'accord: crée un Blogspot, un support simple à utiliser, pour rendre notre blogspot plus personnel, étant jugé un peu trop "simpliste" nous avons peaufinés la décoration de celui-ci en rajoutant une bannière, celle-ci rendit le blogspot plus "vivant" et améliora le design. Nous avons fait un sondage auprès de notre entourage et d'adolescents, leurs montrant des publicités sous forme de vidéo, affiche publicitaire, leurs demandant leurs avis sur l'importance ou non du degré de sexisme envers la femme, si elles leurs semblent réalistes, si elles représentent une petite ou grande part des femmes, combien de temps passent-ils devant la télé par jour, où regardent-ils la publicité, s'ils ont été choqués ou non par une publicité dernièrement et enfin s'ils trouvent les publicités représentatives ou non des femmes, ce fut la partie la plus intéressante et la plus vivante et donc, pour moi, la partie que j'ai préféré faire. Récolté l'avis des gens et voir à quel point les gens ont des avis et des visions différentes sur la femme est quelque chose de très attrayant.
Avant de faire ce TPE, je savais qu'il existait du sexisme envers les femmes dans la publicité, tous les jours ou presque sur internet, dans le métro, sur des affiches publicitaires, à la télévision, nous voyons des publicités et selon moi, nous vivons dans une société où nous sommes habitués à voir l'image de la femme dans la publicité assez mal représenté la plupart du temps que nous passons devant une publicité sexiste et que cela nous parait presque normal. Quand on y regarde de plus près, on dit que le monde ou du moins la societé de maintenant n'est plus celle d'il y a vingt ans ou trente ans mais, du côté de l'image de la femme, peu de choses on changé. L'image fausse que le sexe féminin pouvait representé à travers la publicité ne me choquait pas vraiment et avec cinq mois de recule, de travail concernant le sujet, cela me touche beaucoup plus et je me rends compte que le machisme de la femme et sa caricature est malheuresement très fréquente, trop fréquente. Ce TPE m'aura donc enrichi et m'aura permis de me rendre compte de la gravité de certaines publicités et de la différence qu'il peut y avoir entre plusieurs pays du monde.

dimanche 21 novembre 2010

Synthèse personnelle de Léa

Pour former le groupe, les choses se sont faites rapidement vu que l'on se connaissait toutes les trois. Nous avons donc vite pu réfléchir au TPE.
Avant la première séance, nous avions déjà en tête de travailler sur la famille. Nous avons donc approfondi cela dès les premières heures de travail en voulant aussi parler de l'évolution de la famille au sein de la société du point de vue des différentes générations – les enfants, les parents et les grands-parents – que se soit par rapport à la consommation que par rapport au pouvoir de chacun en son sein. On voulait montrer comment les choses avaient évolué. Beaucoup de sous thèmes nous sommes venus à l'esprit : le pouvoir de la femme, l'arrivée de la technologie, etc... Le problème était de savoir comment organiser tout cela afin d'en faire un vrai TPE avec une problématique, ce que nous n'avons finalement pas trouvé. Nous avons donc ensuite eu l'idée de plus centrer notre travail sur la femme. Au début, nous pensions plutôt parler de ses différentes images dans le monde – comparer par exemple sa situation en France et en Afrique – mais cela n'allant pas avec le programme de SES, nous avons dû laisser tomber cette piste-là. Comme nous voulions vraiment travailler sur la femme, nous avons réfléchi sur un sujet précis où il serait facile de trouver une problématique tout en ayant un sujet qui nous plaît. L'idée de la publicité nous est alors venue ainsi que la problématique : la publicité reflète-t-elle une image juste de la femme moderne ? Le tout, tout en restant dans les dernières années. Nous avons donc pu commencer nos recherches en sélectionnant des publicités mettant en avant les différentes facettes de la femme : la mère, la ménagère, la charmeuse, la soumise, etc... Pour chacune des publicités choisies, nous avons ainsi rédigé un « article » - notre TPE se présentant sous la forme d'un blog – les décrivant et les analysant. Nous avons aussi mis en place un sondage auprès d'adolescents du lycée mais aussi de notre entourage afin de connaître leurs avis, ce qui a été enrichissant vu que tout le monde ne voyait pas les choses de la même manière. Les avis recueillis, nous les avons intégré aux différents articles. Il nous a été conseillé d'ajouter quelques publicités étrangères pour faire une comparaison dans le monde entier mais aussi d'ajouter un petit historique de la publicité. Nous avons ainsi rédigé plusieurs articles pour ces différents aspects de la publicité que nous avons inséré dans le blog, lui même décoré. Le blog agrément comme voulu, nous avons commencé à réfléchir à l'oral.
Personnellement, j'aime beaucoup le fait que l'on ait choisi de parler de l'image de la femme dans la publicité car c'est un thème qui nous touche en permanence vu que nous sommes entourés de publicités – qu'elles soient sous forme papier ou sous forme de spot – tous les jours, à tout moment. De plus, nous sommes toutes les trois des filles, ce qui était intéressant pour nous. Le sondage m'a aussi permis de ne pas me focaliser que sur nos avis respectifs mais de penser à ceux des autres. J'ai ainsi pu me rendre compte que que ce n'était pas d'un côté les filles qui voient une image déformée de la femme dans la publicité et de l'autre côté, les garçons qui pensent le contraire puisque les avis se mélangeaient quelque soit le sexe des personnes. Sans oublier que malgré un léger malentendu à un moment, nous avons passé de bons moments, nous avons pris des choses. Comme par exemple, dans mon cas, je ne savais pas qu'il existait des associations qui luttent contre le sexisme dans la publicité. Ce TPE nous a donc été bénéfique puisque enrichissant. Il s'agissait donc d'une bonne expérience en groupe.